une exposition VRRRR 2018
Nicolas Gaillardon - Joseph Marzolla - Steven Le Priol - Julien Rodriguez - Totipote - Ludivine Venet - On nage -
Ambre Macchia - Virginie Sanna - Florent Groc - Nadia von F. - Nicolas Puyjalon - Fennihabib
Le festival VRRRR est devenu au fur et à mesure des sept dernières années un événement particulier pour les toulonnais. Il réussit une mutation importante pour son édition 2018. Il s'est détaché de son lieu originel le Musée d’Art pour L'Ecole Supérieur d'Art et de Design TPM. Le public au rendez vous pour cette édition et l'engouement des étudiants de l'école d'art ont démontré qu'il peut se transposer dans d'autres lieux avec la même énergie, et la même qualité.
Durant trois jours une sélection de 15 artistes (dessinateurs , performers, musiciens, ...) sont invités à produire dans un atelier géant et ouvert au public. L’événement est un festival d’art contemporain, festif et intense comme une expérience de dessin unique. Le premier jour débute dans un espace scénographié et vide d’œuvres.
A la suite du festival dans la galerie du metaxu, l'exposition est un échange avec tous les participants de cette 7ème édition.
Faites des parents, pas des bébés ! – Kind of Kin
Lucie Béguin, Vidya-Kélie Juganaikloo, Antoine Proux, Axelle Rossini, Ida Simon-Raynaud, Oussama Tabti.
vernissage le 20 octobre 2018 - 19h
exposition du 20 octobre au 10 novembre 2018
Kind of Kin : “sortes, types de parents, de proches, de présences” ou dans un medley d’allemand et d’anglais : “enfants de parents”, “enfants de proches”.
Construit par ses membres à voix égale, Kind of Kin est un projet de recherche et de création indépendant qui se concrétise sur le long terme. Entité malléable, celui-ci tend à multiplier ses formes au cours du temps, des espaces et des rencontres. S’inspirant librement d’un article de 2015 de Donna Haraway, l’exposition sonde l’héritage des générations précédentes, écarte, s’approprie et réinvente des idées et des gestes qui nous ont été transmis. “Quelles histoires racontent des histoires, quels concepts pensent les concepts, voilà qui importe. Quelles figures figurent les figures, quels systèmes systématisent les systèmes – mathématiquement, visuellement, et narrativement – c’est cela qui est important. Tous ces milliers de noms sont trop grands et trop petits ; toutes les histoires sont trop grandes et trop petites. [...] nous avons besoin d’histoires (et de théories) qui sont juste assez grandes pour accueillir les complexités et maintenir – avides de surprises – les frontières ouvertes pour de nouvelles ou d’anciennes
connections.”*
L’exposition interroge les rapports de force entre les êtres vivants et leur milieu. Comment nos manières d’habiter et de produire des corps, des objets, des espaces et des idées font-elles retour sur nos modes d’existence ? S’appuyant sur des états de fait ou empruntant le détour de la fiction, les œuvres, objets et formes de l’exposition fabriquent d’autres échelles, d’autres récits et d’autres refuges.
* Donna Haraway, “Anthropocène, Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène. Faire des parents”, Multitudes 2016/4 (n° 65), p. 75-81.
Souk de Ouf – Josep Maynou
vernissage le 7 septembre 2018 - 18h30
exposition du 7 septembre au 5 octobre 2018
En partenariat avec MORE Projects,* le metaxu invite Josep Maynou.
L’artiste catalan se définit comme un conteur, un performeur
nomade qui, dans l’espoir de connecter les communautés, joue avec la saturation des images de notre société. Onomatopées, lunettes de soleil, casquettes, langues, guitares apparaissent avec malice dans ses objets issus pour la plupart de fabrication artisanale.
Ils sont pour lui, les personnages ou les accessoires implicites de ses histoires. C’est dans cet espace intermédiaire que l’artiste propose une nouvelle fiction à Toulon.
*Dans le cadre de l’exposition Notes for a Shell #2, l’artiste présente aussi une performance le 02 septembre à la plage de La Verrerie, Marseille.
Wigwam – Benedicte Thoraval, Pauline Leonet, Benoit Bottex, Jean loup Faurat
du 13 au 30 juillet 2018
les artistes du metaxu sont accueillis par Judith Espinas à F’da, Bruxelles.
Pour le second volet de cette exposition en deux temps, deux lieux, les artistes du metaxu tracent un itinéraire sensible jusqu’à Bruxelles.
Influencés par les associations fortuites, les variations de lumière et les couleurs du paysage qui défilent, les artistes interrogent leur déplacement jusque dans l’atelier de Judith Espinas.
Quatre jours de travail ensemble pour matérialiser des territoires partagés,
re-inventer leurs vocabulaires .