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 résidences 

 septembre 2023 

Héloïse Farago
Roméo Dini
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En septembre, les artistes Héloïse Farago et Roméo Dini se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 29 septmbre 2023 dans l’Atelier du metaxu.

@kiddy_pouf

heloise.farago@gmail.com

Dans mon travail, je porte une attention particulière aux récits historiques ou fictifs qui ont en commun d’empouvoirer des personnes sexisées. Je suis par exemple très inspirée par la figure de la Quichotte du Voyage Sans Fin de Monique Wittig, réécriture féministe et lesbienne du Quichotte de Cervantes. Elle est selon moi une figure incroyable par sa capacité à mobiliser son énergie dans un combat contre des moulins, qui semble absurde pour la majorité alors qu’il est en réalité métaphorique d’un combat contre l’hétéro-patriarcat. J’apprécie et utilise beaucoup également la figure de Fifi Brindacier, qui est «la fille la plus forte du monde» et qui, débordante d’énergie, peut toujours aider ses ami•e•s ou soulever son cheval surnommé «Oncle Alfred ».

Ces figures ont également en commun de passer pour inoffensives, si ce n’est naïves, et il en va de même pour les images que je produis. J’aime ainsi les appeler des Chevaux de Troie,
car derrière leur apparente simplicité se cache des récits émancipateurs. C’est pourquoi j’ai décidé de réaliser pendant ma résidence au metaxu de grands dessins de chevaux de Troie, ainsi qu’une série de carrelage -matériau qui n’est pas sans rappeler l’univers domestique-

sur lesquels figurent des chevaleresses (une chevaleresse est une femme qui a pris les armes pour devenir cheffe de guerre, contrairement à la chevalière, qui est femme de chevalier). Sur les grands dessins, dans la sorte de boîte du cheval de Troie, figurée dans les dessins par un rectangle noir, j’accroche de plus petites pièces qui forcent  se rapprocher et à découvrir des figures féminines puissantes.

@romeo__dini

studioromeodini@gmail.com

Qu’il s’agisse d’installation, de performance ou d’image, j’aborde dans mes propositions plastiques des univers incluant de nouveaux espaces dans nos réalités, tels que les jeux vidéo et les réseaux sociaux. Au travers d’esthétique et d’images propres aux cultures geeks, alternatives ou populaires qui construisent internet, mon travail envisage les espaces virtuels et les éléments qui le composent de manière poétique, tout en explorant leurs ressources sensorielles.
Je tente de donner forme aux sentiments que l’on peut ressentir vis-à-vis de ces lieux impalpables. Ainsi, je puise mes références dans des jeux ou des espaces abandonnés d’internet, tentant de rendre compte de cultures et de codes souvent négligés.

Souvent empreint de décalage ou d’humour mais aussi et surtout de mélancolie, je m’intéresse particulièrement à la disparition et à l’archivage des images et des espaces numériques qui ont construit le début d’internet. Comme dans ma série «Les @mours» que j’ai décidé de développer au seins du metaxu. J’ai réalisé des toiles en strass, posées un à un, à partir d’images retrouvées sur des blogs oubliés depuis les années 2000 ainsi que des installations ancrant ces espaces et leurs histoire dans la réalité. J’ai également profité de ce temps de résidence pour entamer une collaboration avec l’artiste Romain L’Amoureux qui se développera après cette résidence.

Sortie de résidence des artistes Héloïse Farago et Roméo Dini le vendredi 29 septembre dans L'Atelier du metaxu.

 juillet 2023 

Julie Gaubert
Lola Querci
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En juillet, les artistes Julie Gaubert et Lola Querci se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 28 juillet 2023 dans l’Atelier du metaxu.

@dimensions_variables

contact.juliegaubert@gmail.com

Originaire de Marseille, Julie Gaubert est diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art du Nord- Pas de Calais, site de Tourcoing en 2020. Sensible aux manières dont nous nous rendons visibles et entendus, à travers divers modes d’existence, Julie s’amuse à penser nos manières d’expression et de représentation populaire par le biais d’une pratique protéiforme (installation, sculpture, vidéo, performance, sonore...). Chère aux actions dans l’espace public, elle situe ses projets dans des contextes sociaux et politiques variés. En 2022, lors d’une résidence à l’Espace croisé, centre d’art contemporain à Roubaix, elle à poursuivie ses recherches sur les structures hiérarchiques de dominance et les enjeux sociétaux qu’elles mettent en lumière, donnant lieu à une exposition personnelle, nommée Antichambre.

Lors de ses recherches au metaxu, Julie engage une réflexion sur les objets symboliques du pouvoir, ici la fleur de Lys. A la fois sceptre et lance, cette pique aux allures ornementales nourrie des pigeons sur une place de Toulon. Des Lys au sol, dans des bouteilles d’eau en plastique, s’altère d’un liquide rouge sang. Du sang que l’on retrouve en larmes sur l’artiste, suite au geste, utilisé en manifestation contre les gaz lacrymogènes, de se rincer les yeux avec du sérum physiologique. Hommage à l’artiste Ana Mendieta, qui, en 1973 tourne Sweating Blood. Cet ensemble de pièces résonne les unes avec les autres, comme un cri du coeur, un sanglot d’une époque. Entre obscur et espoir, c’est un espace de doutes qui se dégage, un espace trouble. On entend d’ailleurs le son d’un cœur qui bat en arythmies.

@lolaquerci

lola.querci83@gmail.com

Lola Querci utilise les possibilités du médium photographique analogique - sa technique,
sa matérialité et les gestes qui peuvent en découler - afin de déployer un univers expérimental où l’image, picturale ou abstraite, peut être perçue pour sa qualité d’image et pose la question de ce qui est photographié. Les rattages sont recherchés dans sa pratique et lors du processus de fabrication d’image se crée une altération du sujet, le réel est transformé et tend vers un informel.

Lors de cette résidence Lola Querci propose des images actuelles comme des images de souvenirs d’un quartier, des photographies d’un écran. Cela a à voir avec le parcours photographique et intérieur.
Elle travaille la photographie de manière expérimentale et se questionne sur ce qu’est ou peut être une image. Elle relie ses images à des zones-, -objets ou -personnes affect. Ce parcours a lieu dans le quartier de Saint-Jean du Var à Toulon où Lola Querci a vécu.

Sortie de résidence des artistes Julie Gaubert et Lola Querci le vendredi 28 juillet dans L'Atelier du metaxu.

 mai 2023 

Emma Cossée Cruz

Alexandre Espagnol
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En mai, les artistes Emma Cossée Cruz et Alexandre Espagnol se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 2 juin 2023 dans l’Atelier du metaxu.

@emmacosseecruz

http://ecosseecruz.com

Théâtre de machines est une série de photographies réalisée dans un showroom d’écrans tactiles et de solutions digitales. On peut observer les lignes, les volumes, les socles de ces machines qu’on ne regarde que rarement, puisque nous sommes toujours happé·e·s par les images à l’écran. Les photographies noir et blanc ont été transférées sur des plaques de placo par une technique qui évoque celle de la fresque. Déployées dans l’atelier du metaxu telles des stèles, les feuilles de plâtre ploient. Le titre est emprunté à des ouvrages illustrés de la Renaissance qui présentaient des gravures d’inventions techniques.

Photographies noir et blanc,
dimensions variables, transférées sur plaques de plâtre, 250 x 120 cm, 2023

Les têtes pleines

Taper Sinus dans une barre de recherche, enregistrer tous les visages représentés de face. Impression, fil de fer, agrafes, dimensions variables, 2023

@cheval_chien

https://alexandre-espagnol-cheval-chien.blog4ever.com

~~ »The ring around Saturn keeps the demons imprisoned «~~ v1://galimatias “~~ est le résultat d’un mois de résidence dans l’atelier du metaxu. C’est la deuxième installation qui s’inscrit
dans un projet de 8 expositions. Le but étant de créer une étoile à 8 sommets. Cet octogramme représente, dans les mouvements New Age inspirés de l’Église Gnostique “Chaote”, le symbole magique du chaos. Les huit pointes représentent les huit dieux discordiens. Le Chaos, quant à lui, incarne les concepts de début et de fin, il prend forme avant l’ère des dieux et des éléments primordiaux. Il est aussi un abîme sans fin, dans lequel on ne peut que chuter sans pouvoir s’orienter. La première a été présentée à Aubervilliers (93) pour l’exposition les aveugles du château organisée par Thundercage et Ygreves.

La première version de ce deuxième sommet s’appelle Galimatias, signifiant selon le premier lien Google : « Discours, écrit confus, incompréhensible. »

Sortie de résidence des artistes Emma Cossée Cruz et Alexandre Espagnol le vendredi 2 juin dans L'Atelier du metaxu.

 septembre 2022 

Stéphane Margolis
matteo demaria

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En septembre, les artistes Stéphane Margolis et matteo demaria se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 30 septembre 2022 dans l’Atelier du metaxu.

@stephanemargolis

André Breton a toujours vu dans les objets une porte qui lui permettait d’entrer dans un monde quel qu’il soit, surréaliste, mexicain... Chaque objet a sa propre vie, mais donne aussi une perception à chaque être, qu’il en soit conscient ou non. Je retrouve en André Breton le sentiment intérieur que chaque objet me nourrit. Par collage, par travestissement ou autres. Chaque objet me donne l’inspiration créatrice.

Stéphane Margolis vit et travaille à Hyères. Il se concentre sur des projets d’assemblages d’objets trouvés pour créer des totems ou autres formes. Des objets chinés en brocante ou sur internet mais rien de neuf. Il favorise plutôt des objets de famille, qui ont une histoire, un côté affectif, et qui trouvent une deuxième vie. C’est un travail intuitif, basé sur le hasard des rencontres d’objets, de belles matières. Il puise dans l’atelier bois du metaxu des manques dans ses créations, des auxiliaires afin de terminer ses compositions. Une fois ses pièces terminer, Stéphane Margolis les prends en photo souvent en studio. La résidence serait l’occasion pour lui de sortir ses pièces d’un fond uni pour les mettres en constraste avec un atelier ou décor plus atypique.

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matteodemaria.info

in×formation – present discontinuous
Recherches pour une (re)lecture et (ré)édition du catalogue/publication d’artistes de l’exposition Information (MoMA, été 1970).
Par des jeux de reprises et d’agencements il s’agit d’esquisser des lignes qui traversent ces propositions de ‘70 – à aujourd’hui – et qui se dispersent dans les mouvements d’une critique de l’Art et d’un art de la critique – où se rencontrent, entre autres, Art Work, 1970 (Robert Barry) et Manifeste contre le travail (Groupe Krisis, 1999).

matteo demaria vit, plus qu’il ne travaille, à Marseille. Sa pratique est plutôt textuelle que visuelle, papetière que plastique. Elle se déploie à partir de l’envie de mettre en discussion – l’art (et son monde). Il lit, discute, réunit, écrit, réécrit, traduit, cite, assemble, met en page, édite et fait circuler. L’économie de moyens – pour la (re)production –, l’impression à l’occasion, et les licences copyleft – pour la diffusion – sont parmi les outils techniques qui aident à définir les formes de ses documents artistiques. 

Dans le cadre de sa résidence au metaxu, matteo envisageait de mobiliser cette ambiguïté ou coïncidence, des termes “artwork” et “work” en poursuivant une rencontre, déjà entamée dans son disque dur –, entre les pièces Art Work (date) de Robert Barry et des manifestes “politiques” qui expriment une critique du travail (Manifeste contre le travail, Pour un nouveau manifeste anarchiste, Manifeste des chômeurs heureux, ...).

Sortie de résidence des artistes Stéphane Margolis et matteo demaria le vendredi 30 septembre dans L'Atelier du metaxu.

 août 2022 

Cassandra Felgueiras
Léonard Kafka

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En août, les artistes Cassandra Felgueiras et Léonard Kafka se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 2 septembre 2022 dans l’Atelier du metaxu.

Diplômée des Beaux-Arts de Toulon, Cassandra Felgueiras vit et travaille à la Ciotat. 

Cassandra recherche «la pleine présence» dans l’expérience sensible de la matière. Cette recherche de présence, vient du désir de revenir, de renouer avec une conscience corporelle, à notre condition d’être de matière, à ses limites et ses possibles, et de leur créer un espace d’expression, de vie. Pour tenter ainsi d’entrevoir ce qui constitue son essence.

L’onde sonore mobilise sur son passage toute matière, tout milieu, tout individu qu’elle traverse. Cette mise en mouvement éveille à une réalité spatiotemporelle commune, le présent. C’est en ces qualités que le son trouve sa place dans son travail plastique. C’est un élément qui par nature, stimule, invite à la présence.

Ce médium devient un prisme à travers lequel Cassandra interroge ces notions avec des propositions mêlant installations, sculptures, vidéos, performances, ...

Accompagnée par une fréquence sonore à 125,28 Hz très utilisé en sonothérapie, l’installation qu’elle propose est une invitation à exprimer sur « des pas japonais » revisités l’itinéraire de nos sensations avec les pieds nus, ces mini cartographies du corps humain pesant le poids de la gravité, la plupart du temps coupés par une semelle des reliefs, de notre relation avec la terre.

instagram : @cassandra_felgueira

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Léonard Kafka se consacre principalement au travail d’images fixes issues de photographies provenant de diverses technologies et au montage d’images en mouvement issues de sources vidéos numériques et analogiques, mais aussi en un dialogue entre les supports, les médiums et les formats; des allers-retours entre analogique et numérique par le biais de machines obsolètes et d’outils modernes et l’exploitation des artefacts qui en résultent.

Léonard Kafka travaille sur la distorsion et la composition d’images fixes, de sources analogiques et numériques depuis 2008. C’est en 2015 qu’il renoue avec son intérêt envers les écrans à tubes cathodiques et le support VHS, qui le mèneront à explorer la détérioration et l’altération d’images en mouvement, par le biais de la duplication, la modulation du signal vidéo et la modification physique du média. L’installation qu’il présente est une exploration technique visant à exploiter les qualités et les propriétés sensorielles propres au tube cathodique, vidéo et audio interactive, par le biais d’un mixeur modulaire et de multiples adaptateurs, câbles et branchements, ainsi que de moyens de captations qui renvoient en boucle infinie le spectateur et son image aux écrans.

instagram : @madmetalman

Sortie de résidence des artistes Cassandra Felgueiras et Léonard Kafka Lopez le vendredi 2 septembre dans L'Atelier du metaxu et performance visuelle et sonore entre Cassandra, Léonard et Benoit Bottex.  

 juillet 2022 

Marie Lannou
Theo Guicheron Lopez

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En juillet, les artistes Marie Lannou et Theo Guicheron Lopez se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 29 juillet 2022 dans l’Atelier du metaxu.

Marie Lannou vit et travaille entre la région parisienne et la Bretagne. Diplômée des Beaux-arts de Rennes en 2020, elle complète en 2021 son parcours par une formation d’infographie 3D appliquée au patrimoine au cours de laquelle elle travaille sur des reconstitutions historiques
et sur des projets 3D pour l’archéologie. Elle s’intéresse ainsi à l’ambivalence de repères entre lignes et volumes, à la dilution de pratiques et de gestes (moulage, dessin, 3D) et à l’hybridation des matières en quête de formes et de lieux utopiques qui interrogent la perception et la porosité des réels.

instagram : @marie_lannou

Apesanteur

En associant un travail de ligne et de volume, je navigue à la lisière du dessin et de la sculpture. Du plan à la courbe, de l’horizontal à la verticale, de l’extension à la rétention, ils se fondent l’un dans l’autre par changement de gravité et par des jeux d’équilibres. Cactus et morceaux de ciel viennent se greffer et s’articuler entre éléments naturels et artificiels. Les excroissances du dessin deviennent ainsi des mutations de la sculpture, et les traces du volume deviennent les débuts d’une nouvelle ligne. Entre réel et irréel, le dessin vient alors habiter un espace à reconstituer.

Theo Guicheron-lopez, né en 1991, vit et travaille à Arles. Après plusieurs années de voyage à travers l’Europe, il a débuté son activité artistique en autodidacte, dans la ville de Marseille, en 2018. Dès lors, il fonde avec Emma Pavoni, un lieu collectif (atelier de création et un espace de diffusion d’art contemporain), nommé « Fuite ». Après plusieurs exposition collective (Marseille, Genève), et sa première exposition personnelle à la galerie du tableau (Marseille) en juillet 2021, il sera en résidence de création durant l’été 2022, à Metaxu (Toulon).

instagram : @theoguicheronlopez

Qui porte qui?

Il est pour moi nécessaire et même urgent de questionner notre accoutumance face au bitume et les mécanismes qui ont su rendre invisible notre relation au sol. Dans notre quotidienneté, il y a des questions qui sont rarement posées, et Hartmunt Rosa nous rappelle que « la réponse l’a plus évidente à la question comment sommes-nous placés dans ce monde? Est : sur nos pieds». Il poursuit par « Nous nous tenons debout sur le monde, nous le sentons sous nos pieds, il nous porte». Dès lors on pourrait se demander, dans un monde hautement anthropisé : qui porte

qui? Nuit et jour, il est devenu si commun de voir les êtres humains le cou incliné au bord d’un rectangle lumineux (ce syndrome se nomme le cou texto). J’ai réalisé une assise qui symbolise le temps qu’il faudrait prendre pour parler, le temps de changer de posture, de relever la tête face à d’autres images. Pour cette sculpture, chaque photographie représente l’anthroposol (sols très fortement transformés par les activités humaines) d’une ville. Les couches du sol nous font face désormais, et malgré leurs transparences, elles restent visibles: les différentes strates du support de nos pas.

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Sortie de résidence des artistes Marie Lannou et Theo Guicheron Lopez le vendredi 29 juillet dans L'Atelier du metaxu

 mai 2022 

ANa Anaa
Caroline Chauvelot
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En mai, les artistes ANa Anaa et Caroline Chauvelot se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 3 juin 2022 dans l’Atelier du metaxu.

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ANa Anaa vit et travaille à Brest. D’originie franco-germanique, elle dit elle-même avoir toujours été dans cet entre-deux comportements culturels qui la définit et qui définit son travail.
En 2019, elle valide son DNA Installation à l’EESAB de Brest. Elle réalise ensuite un Erasmus d’un an au Studio Performance de la FAVU, à Brno en République Tchèque, lors de laquelle elle présente diverses performances à Ostrava et à Prague. Elle obtient son DNSEP à l’EESAB de Brest en 2021. Au cours de ses années à l’EESAB, elle tient un lieu, « La Cave », dans lequel elle peut montrer son travail et propose des expositions, des concerts de musiques expérimentales, noise, techno et des live dj sets. Depuis son diplôme, elle a participé à plusieurs résidences en Allemagne, Hongrie et République Tchèque, et a réalisé des performances dans des lieux d’art à Brest.

En tant qu’artiste, elle travaille sur différents supports et matériaux, comme la photographie, la vidéo, la peinture, l’écriture mais aussi l’argile et le textile, et ses œuvres se présentent souvent sous la forme d’installation ou de performances. A travers son travail, elle aborde et questionne des thématiques comme notre relation aux langages (L’entre-deux mondes, EESAB, Brest, 2021), le transhumanisme (The air syndrome, Prague, 2019) ou encore les conditions d’existence (Autonomies, déambulation, Brest, 2021).

https://annakretschmer.wixsite.com/anaa

instagram : @anaosergej

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Caroline Chauvelot est une artiste plasticienne et illustratrice qui vit et travaille à Paris. En
2014, elle obtient son DNAP en option graphisme, à l’esad de Reims. C’est également l’année
où elle crée Chevaline Corporation, collectif de quatre artistes qui proposent installations et performances autour de la scénographie et l’enjeu de créer une œuvre de fiction à quatre. Elle participe, dans le cadre de ce collectif, à plusieurs résidences, au PCCP et à la Villa Belleville à Paris et ils réalisent aussi ensemble quatre expositions et performances. Elle participe en 2018 à une exposition collective à l’ESBANM à Nantes et depuis 2020, elle fait plusieurs collaborations, notamment deux avec Agathe Pollet, l’une dans le cadre d’une résidence et l’autre pour un workshop à l’esad de Reims. Elle réalise en 2021 un CAP couture afin de pouvoir développer sa pratique.

Son travail porte autour de mondes et peuples fictifs et interroge les systèmes politiques, les valeurs et croyances (Levée de drapeaux n°2, Paris, 2020) et le langage. Le dessin, le motif, la broderie et le textile mais aussi le design d’objet, le son et la vidéo sont autant de matériaux qui nourrissent son œuvre.

instagram : @pediluvium

facebook : @cchauvelot

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Sortie de résidence des artistes ANa Anaa et Caroline Chauvelot le vendredi 3 juin dans L'Atelier du metaxu

 décembre 2021 

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Axelle Rossini 
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu 

En résidence depuis Décembre 2020 dans L'Atelier du metaxu, Axelle Rossini nous propose de découvrir "Dans les mondes sans soleil", une installation pensée lors de sa résidence. Elle consiste à expérimenter la mise en espace de trois vidéos, d’une bande sonore et d’un montage de textes, éléments du projet Visible Earths. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 7 janvier 2022 dans l’Atelier du metaxu.

Son objet d’étude est une carte composite de la terre la nuit appelée communément “Night Lights”, publiée en 2017 par la NASA. Night Lights est de toutes parts un renversement dans l’ordre de la représentation: elle positionne un regard dans un espace où le corps n’a pas sa place ; elle observe quand nos yeux sont rendus aveugles par la nuit ; elle embrasse d’un cadre l’espace que nous ne pouvons contenir.
Cette image, produit numérique, est quelque part infigurable. Pourtant, celle-ci donne lieu à de multiples utilisations dans les domaines de l’économie, des sciences sociales et de l’écologie afin d’analyser les écosystèmes, usée par le désir d’une figuration totale. 

Ce sont dans les mésusages de la carte que les objets de l’installation se constituent. La carte étant étudiée non exactement comme outil de connaissance du territoire dans une superposition intègre du réel à sa référence, mais plutôt comme grille d’analyse des usages et des projections idéologiques qu’elle supporte. 

C’est à partir de la grille, outil de mesure, de projection, d’organisation de l’espace, motif majeur et paradoxal de l’histoire de l’art que chaque objet se figure en trois dimensions. 
Dans les mondes sans soleil est un lieu de tension des forces contrariées du clair et de l’obscur, du réel et de la représentation, du figuratif et de l'abstrait, de la petite et de la grande histoire.  
Et c’est bien la grille qui permet ici d’expérimenter un geste, interrogeant nos modes de connaissances, nos repères, nos perceptions, un geste à rebours qui consiste à défigurer.

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 août 2021 

Sebastien Lacour
Jérémy Griffaud 
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En août, les artistes Sebastien Lacour et Jeremy Griffaud se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 3 septembre 2021 dans l’Atelier du metaxu.

Sebastien Lacour est un artiste plasticien diplômé de l'Ecole Supérieur d'Art de Toulon et l'Ecole Supérieur de Clermont Métropole. 

Sebastien Lacour envisage sa résidence dans L'Atelier du metaxu pour continuer à développer et questionner sa démarche plastique. Il souhaite articuler et approfondir des recherches déjà amorcée. 

En créant des formes il matérialise des intentions.

En ne figeant pas le volume, Sebastien Lacour propose comme une expérience où la forme modulable se déplace pour passer par différents états, ‘‘module, accessoire, sculpture...’’. L’atelier est un endroit où Sebastien découvre matériaux, techniques, gestes. C’est un temps de vie et de découvertes qu'il cherche à partager avec autrui. C’est par la mise en espace que le processus de travail prend réellement forme.

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Jérémy Griffaud est un artiste plasticien diplômé en 2017, à l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco. 

Il crée en 2015, le collectif d’artistes VeryHighStuff (VHS), projet consacré à la vidéo et la scénographie qui donne naissance chaque année à des expositions internationales. Il rejoint également le fanzine Endemic.

En 2017,  il rejoint le musicien Benjamin Fincher dans son projet ITOLADISCO pour réaliser des performances vidéo Live. En 2018 Il rejoint le collectif Super Issue et participe depuis à des projets artistiques liés à l’édition.

Jérémy Griffaud commence à filmer d’un côté et dessiner de l’autre. Puis
en 2019, délaissant la caméra, il réalise des vidéos à partir de ses dessins et de collages photographiques digitaux qu’il présente dans des installations. A partir de ces images composites en mouvements, il revisite la culture contemporaine diffusée sur les réseaux sociaux, la télévision ou encore l’industrie musicale. 
En interrogeant les problématiques de son temps, il met en parallèle la préservation de la biodiversité et la mise en scène body-buildé de soi comme par exemple dans les projets Enlarge Yourself et Get Brawn. En détournant des clichés ancrés dans l’imaginaire collectif, il produit des œuvres absurdes ou parodiques qui dessinent les contours de son univers singulier et d’un monde fantastique.

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Sortie de résidence des artistes Sébastien Lacour et Jérémy Griffaud le vendredi 03 septembre dans L'Atelier du metaxu

 juillet 2021 

Anna Haillot
Victor Giroux

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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Anna & Victor

En juillet, les artistes Anna Haillot et Victor Giroux se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 30 juillet 2021 dans l’Atelier du metaxu.

Anna Haillot est une artiste plasticienne diplômée des ENSA Limoges, l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Limoges. 

Anna Haillot était présente en résidence au metaxu pour le festival Vrrraiment! 2020. Cherchant à retrouver la sensation bienheureuse et inquiétante que lui apporte les endroits du sud, elle y travaille malgré cette distance entre ces espaces et elle. Elle s'interroge sur la question d’une immersion plutôt que d’un travail lié à la mémoire de ces espaces.

La résidence dans l’Atelier du metaxu est pour Anna Haillot l'occasion de cette immersion. 

A travers une pratique pluridisciplinaire mêlant la photographie, le texte et l’installation, Anna Haillot s’intéresse à ce qu’un lieu choisi peut laisser comme traces, réelles ou mémorielles, s’attachant à certains détails visuels, à la poésie dans la catastrophe, l’amour et le dés-amour d’un espace, ce qui nous rattache et nous éloigne de lui. Attachée au pourtour méditerranéen, et précisément à La Côte d’Azur, qui est l’endroit qu'elle explore le plus, elle pousse à rencontrer et se confronter à ses problématiques historiques, sociales et sociétales. 

Anna Haillot établis pendant sa résidence un travail de recherche photographique et textuel, autour de Toulon. Elle réalise de la prise de vue par des procédés argentiques et numériques, en écrivant, et en établissant une base de recherche au sein même de la galerie.

Composer ou décomposer des images, prendre la température du Var, trouver les failles de ces endroits secs. En photographie, Anna travail autour des gravures sur les plantes robustes : les agaves, les cactus, les plantes grasses. En peinture, Anna travail l’isolation de certains éléments de ses images ou de typographie. 

https://annahaillot.hotglue.me

@annahaillot

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Victor Giroux est un artiste plasticien diplômé de la Haute école des arts du Rhin (HEAR) de Mulhouse.

La résidence dans l'Atelier du metaxu est pour Victor Giroux le moyen de conjuguer la jeune création artistique à l’activité culturelle régionale.

Victor Giroux travail sur un couple civilisationnel classique : la tension entre le désir de rationalité et la nécessité cathartique de l’imaginaire. Ainsi, les dinosaures ou la conquête spatiale sont pour moi les deux faces d’une même pièce, permettant aussi bien d’allier rigueur scientifique et récits mythologiques. Mes questionnements s’immiscent dans l’interstice flou qui déchire la réalité objective de la réalité imaginaire et me permet également d’aborder une réflexion sur la temporalité et sa réversibilité, ou son élasticité. En effet, 165 millions d’années séparent l’extinction des plus grandes espèce ayant dominé la Terre, au premier Homme à avoir voulu la quitter et c’est pourtant toujours les mêmes enjeux qui se jouent : la disproportion entre l’infinité du monde et la finitude de l’homme, l’histoire- monde comme contingence ou nécessité, hasard ou évolution cohérente et logique.

Victor Giroux souhaite saisir l’opportunité de cette résidence pour réaliser, collaborer, être accompagné dans la production de plusieurs pièces, et également produire le troisième et dernier chapitre de son film «POST ANTHROPOCENA» qui nécessite un cadre supplémentaire dont le Metaxu pourra lui apporter.

@astrochimpp_

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Sortie de résidence des artistes Anna Haillot et Victor Giroux le vendredi 30 juillet dans L'Atelier du metaxu

photos METAXU & Alexandre Minard

 mai 2021 

Pia Hinz
Quentin Nishi

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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PIA&QUENTIN

Le metaxu a lancé en février 2021, un appel à candidature à destination d’artistes plasticiens de toutes disciplines, en début de parcours et résidant à Toulon, sans limite d’âge, en vue d’une résidence de recherche, de création dans l’Atelier du metaxu. Un jury de professionnels de l’art et l’équipe du metaxu ont sélectionnés 6 artistes pour trois sessions : Mai, Juillet et Août.


En mai, les artistes Pia Hinz et Quentin Nishi se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 4 juin 2021 dans l’Atelier du metaxu.

Pia Hinz est une artiste plasticienne diplômée des Beaux-Arts, Gerrit-Rietveld Academy à Amsterdam et l’École-Supérieure des Arts-Appliqués Duperré en design textile-materiaux- surfaces à Paris.


La résidence dans l’Atelier du metaxu est pour Pia un moment d’approfondissement de sa pratique ainsi qu’un un tremplin pour son parcours professionnel. Ayant des expositions à venir, (notamment avec l’association Jeune Création en Septembre 2021 à l’espace Niemeyer à Paris) ce temps de recherche ne serait que bénéfique pour l’enrichissement de ses réalisations en vue de cette date. Parallèlement, ce temps de résidence serait surtout une véritable opportunité d’exposer et partager son travail dans cette nouvelle région du Sud de la France où elle vient de s’implanter et souhaite s’établir professionnellement.

http://piahinz.com

@lautrerythme

Quentin Nishi est un artiste plasticien diplômé de L’Ecole Supérieur d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée.

 

À travers cette résidence, Quentin cherche principalement à commencer à s’émanciper d’un cadre dans lequel il a été formé durant ses cinq années d’études : découvrir un nouvel espace de travail, d’autres outils, d’autres contraintes, des retours différents. Il attend de cette résidence un nouveau contexte de travail qui puisse interroger sa pratique artistique : créer une proposition, en rapport avec ses questions sur les notions d’espace de l’atelier, et de la ville ; le travail du dessin, de la peinture, de la composition et de la couleur ; et la création plastique, au travers de tout ce qui est récupérable et manipulable autour de lui. La résidence dans l’atelier du metaxu est pour Quentin de requestionner son travail à travers de nouvelles thématiques émergentes, en rapport avec les questions écologiques, de l’impact de ses recherches sur l’environnement, qui restent encore bien à développer.

@nishiquentin

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Sortie de résidence des artistes Pia Hinz et Quentin Nishi le vendredi 4 juin dans L'Atelier du metaxu

Charlotte Pringuey-Cessac
Résidence itinérante pour le Projet NOMADE 

Résidence Charlotte Pringuey-Cessac

L'artiste Charlotte Pringuey-Cessac commence sa résidence avec le metaxu pour le Projet NOMADE, le 9 décembre 2020. 

Le Projet NOMADE a pour objectif de créer une oeuvre collaborative et itinérante.

A bord de sa voiture et à travers un voyage participatif, des passagers découvriront des oeuvres d’art contemporain. 
Charlotte Pringuey-Cessac invite des artistes à intervenir dans l’espace de l’étagère. Ainsi ils l’accompagneront sur les routes par le biais de leur proposition. La pièce imaginée s’inscrit dans l’idée d’itinérance, de la carte et du territoire ; de l’échange et de la transmission. La pièce doit être manipulable pour que le public a bord de la voiture puisse l’appréhender de manière directe, comme une carte routière ou un jeu de voyage.
Charlotte Pringuey-Cessac propose de transformer la résidence sédentaire en résidence itinérante avec un parcours traversant quelques 19 ateliers-étapes, se rendant de l’atelier d’un artiste à un autre.
Elle à démarrée d'Antibes avec une pièce à bord, direction Toulon pour entamer symboliquement la résidence au Metaxu.
Une fois de retour à Toulon, toutes les propositions produites par les artistes pendant cette expédition seront présentées au Metaxu, ainsi que les documents photographiques et sonores de chaque trajet - issus de la performance. 

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Le projet s’inscrit dans une dynamique pour parler d’art, pour découvrir des œuvres - ou parler tout simplement - dans ce lieu intime de la voiture avec un public inconnu et renouvelé à chaque trajet. Ces échanges sont enregistrés avec leur accord.

L’itinérance solitaire ou collective amène à la découverte, à la rencontre, à l’échange. C’est également une liberté des mouvements – mouvement physique, mouvement de la pensée. 

Les pièces imaginées par les artistes s’inscrivent dans l’idée de nomadisme, de la carte et du territoire ; de l’échange et de la transmission. Les pièces doivent être manipulables pour que les passagers puissent les appréhender de manière directe, comme une carte routière ou un jeu de voyage. Désacraliser l’objet artistique par la manipulation est une des multiples manières pour rendre accessible l’œuvre au passager. 

A chaque voyage, une nouvelle proposition d’artiste est activée. 

A l’issue de ce projet, une édition sous forme de coffret est réalisée. Elle comprend les intentions de chaque artiste, la photographie de leur proposition, les documents sonores et iconographiques de chaque trajet (les podcasts sur clef USB).

Charlotte Pringuey-Cessac

« En 2016, sur l’étagère située au-dessus de la boîte à gants de ma voiture sont entreposées de petites pièces énigmatiques en porcelaine blanche. Leur aspect immaculé évoque des mouchoirs. Cependant, au toucher, la froideur et la rigidité de la matière provoquent, le temps d’un instant, une ambivalence sensitive. Je place les petits objets sur cette étagère pour les avoir sous le regard lors de mes trajets, tels des penses-bêtes. Ce qui me permet d’y réfléchir tout en conduisant. Une sorte d’extension d’atelier - où que j’aille. 

Accueillant des passagers à bord, ces objets en porcelaine suscitent la curiosité et une discussion advient. Très rapidement, je me mets à partager cette idée avec d’autres artistes que j’invite à intervenir librement dans ce dispositif, pour créer de nouvelles situations, en multipliant les interactions avec de nouveaux passagers. 

En 2019, j’invite trois artistes : Albane Hupin, Daniel Nadaud et Maëlle Labussière. En 2020/21, je réitère ce projet lors d’une résidence à l’espace d’art METAXU à Toulon. Transformée en itinérance, cette résidence prend forme en un grand tour de France tirant jusqu’à la frontière franco-espagnole, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse. Je visite 18 ateliers d’artistes, autant d’étapes qui ponctuent le trajet. »

Charlotte Pringuey-Cessac

Les artistes participants au Projet NOMADE : 

 

- Simone Simon - Cagnes-sur-Mer

- Catherine Burki - Marseille

- Caroline Bouissou - Catalogne (Bausen)

- Laura Giordanengo - Toulouse

- Nicolas Daubanes - Monflanquin (en résidence à Pollen)

- Florian de la Salle - Poitiers

- Manon Rolland - Nantes

- Daniel Nadaud - Laval

- Maelle Labussière - Maisons Alfort

- Albane Hupin - Rouen

- Vincent Chenut - Bruxelles

- Alban Morin - Saint Etienne

- Gabrielle Conilh de Beyssac et Jules Guissart - Pont-de-Barret

- Marco Godinho - Luxembourg

- Massimiliano Baldassarri - Neuchâtel

- Anne-Laure Wuillai - Nice

- Olivia Barisano - Vallauris

- Charlotte Pringuey-Cessac - Nice (en résidence à Metaxu)

L'exposition collective Projet NOMADE
À l’initiative de Charlotte Pringuey-Cessac

Du 03 février au 05 mars 2021 à la Galerie Eva Vautier, à Nice

Du 21 Mai au 19 Juin 2021 dans la Galerie du Metaxu à Toulon

Le 14 Juillet 2021 au Centre d'Art de Chateauvert

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Charlotte Pringuey Cessac en résidence dans L'Atelier du metaxu 

Camille Sart 

Résidence dans L'Atelier du metaxu 

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L'artiste Camille Sart était en résidence dans l’Atelier du metaxu du 15 décembre 2020 au 8 janvier 2021, pour préparer une exposition sur les volets extérieurs du metaxu, sur la Place du Globe. 

 

Les installations que réalise Camille Sart sont des reconstitutions de lieux traumatiques. A travers la maquette et le changement d'échelle, il met en exergue des points de vues qui varient selon comment le regardeur est placé. En jouant sur les hauteurs, une perte ou une prise de pouvoir se fait sur l'évènement traumatique ou sur une personne. Nous pouvons être à la fois bourreau et victime.

@camilletras

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Le vendredi 8 janvier 2021, sur invitation, une présentation de fin de résidence artistique de Camille Sart est organisé dans l'Atelier du metaxu pour présenter les étapes et les installations pour son exposition sur les volets extérieurs du metaxu, sur la Place du Globe.   

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