résidences
mai 2023
Emma Cossée Cruz
Alexandre Espagnol
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA

En mai, les artistes Emma Cossée Cruz et Alexandre Espagnol se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 2 juin 2023 dans l’Atelier du metaxu.
Théâtre de machines est une série de photographies réalisée dans un showroom d’écrans tactiles et de solutions digitales. On peut observer les lignes, les volumes, les socles de ces machines qu’on ne regarde que rarement, puisque nous sommes toujours happé·e·s par les images à l’écran. Les photographies noir et blanc ont été transférées sur des plaques de placo par une technique qui évoque celle de la fresque. Déployées dans l’atelier du metaxu telles des stèles, les feuilles de plâtre ploient. Le titre est emprunté à des ouvrages illustrés de la Renaissance qui présentaient des gravures d’inventions techniques.
Photographies noir et blanc,
dimensions variables, transférées sur plaques de plâtre, 250 x 120 cm, 2023
Les têtes pleines
Taper Sinus dans une barre de recherche, enregistrer tous les visages représentés de face. Impression, fil de fer, agrafes, dimensions variables, 2023




https://alexandre-espagnol-cheval-chien.blog4ever.com
~~ »The ring around Saturn keeps the demons imprisoned «~~ v1://galimatias “~~ est le résultat d’un mois de résidence dans l’atelier du metaxu. C’est la deuxième installation qui s’inscrit
dans un projet de 8 expositions. Le but étant de créer une étoile à 8 sommets. Cet octogramme représente, dans les mouvements New Age inspirés de l’Église Gnostique “Chaote”, le symbole magique du chaos. Les huit pointes représentent les huit dieux discordiens. Le Chaos, quant à lui, incarne les concepts de début et de fin, il prend forme avant l’ère des dieux et des éléments primordiaux. Il est aussi un abîme sans fin, dans lequel on ne peut que chuter sans pouvoir s’orienter. La première a été présentée à Aubervilliers (93) pour l’exposition les aveugles du château organisée par Thundercage et Ygreves.
La première version de ce deuxième sommet s’appelle Galimatias, signifiant selon le premier lien Google : « Discours, écrit confus, incompréhensible. »











Sortie de résidence des artistes Emma Cossée Cruz et Alexandre Espagnol le vendredi 2 juin dans L'Atelier du metaxu.
septembre 2022
Stéphane Margolis
matteo demaria
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA

En septembre, les artistes Stéphane Margolis et matteo demaria se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 30 septembre 2022 dans l’Atelier du metaxu.
@stephanemargolis
André Breton a toujours vu dans les objets une porte qui lui permettait d’entrer dans un monde quel qu’il soit, surréaliste, mexicain... Chaque objet a sa propre vie, mais donne aussi une perception à chaque être, qu’il en soit conscient ou non. Je retrouve en André Breton le sentiment intérieur que chaque objet me nourrit. Par collage, par travestissement ou autres. Chaque objet me donne l’inspiration créatrice.
Stéphane Margolis vit et travaille à Hyères. Il se concentre sur des projets d’assemblages d’objets trouvés pour créer des totems ou autres formes. Des objets chinés en brocante ou sur internet mais rien de neuf. Il favorise plutôt des objets de famille, qui ont une histoire, un côté affectif, et qui trouvent une deuxième vie. C’est un travail intuitif, basé sur le hasard des rencontres d’objets, de belles matières. Il puise dans l’atelier bois du metaxu des manques dans ses créations, des auxiliaires afin de terminer ses compositions. Une fois ses pièces terminer, Stéphane Margolis les prends en photo souvent en studio. La résidence serait l’occasion pour lui de sortir ses pièces d’un fond uni pour les mettres en constraste avec un atelier ou décor plus atypique.









matteodemaria.info
in×formation – present discontinuous
Recherches pour une (re)lecture et (ré)édition du catalogue/publication d’artistes de l’exposition Information (MoMA, été 1970).
Par des jeux de reprises et d’agencements il s’agit d’esquisser des lignes qui traversent ces propositions de ‘70 – à aujourd’hui – et qui se dispersent dans les mouvements d’une critique de l’Art et d’un art de la critique – où se rencontrent, entre autres, Art Work, 1970 (Robert Barry) et Manifeste contre le travail (Groupe Krisis, 1999).
matteo demaria vit, plus qu’il ne travaille, à Marseille. Sa pratique est plutôt textuelle que visuelle, papetière que plastique. Elle se déploie à partir de l’envie de mettre en discussion – l’art (et son monde). Il lit, discute, réunit, écrit, réécrit, traduit, cite, assemble, met en page, édite et fait circuler. L’économie de moyens – pour la (re)production –, l’impression à l’occasion, et les licences copyleft – pour la diffusion – sont parmi les outils techniques qui aident à définir les formes de ses documents artistiques.
Dans le cadre de sa résidence au metaxu, matteo envisageait de mobiliser cette ambiguïté ou coïncidence, des termes “artwork” et “work” en poursuivant une rencontre, déjà entamée dans son disque dur –, entre les pièces Art Work (date) de Robert Barry et des manifestes “politiques” qui expriment une critique du travail (Manifeste contre le travail, Pour un nouveau manifeste anarchiste, Manifeste des chômeurs heureux, ...).
Sortie de résidence des artistes Stéphane Margolis et matteo demaria le vendredi 30 septembre dans L'Atelier du metaxu.
août 2022
Cassandra Felgueiras
Léonard Kafka
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA

En août, les artistes Cassandra Felgueiras et Léonard Kafka se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 2 septembre 2022 dans l’Atelier du metaxu.
Diplômée des Beaux-Arts de Toulon, Cassandra Felgueiras vit et travaille à la Ciotat.
Cassandra recherche «la pleine présence» dans l’expérience sensible de la matière. Cette recherche de présence, vient du désir de revenir, de renouer avec une conscience corporelle, à notre condition d’être de matière, à ses limites et ses possibles, et de leur créer un espace d’expression, de vie. Pour tenter ainsi d’entrevoir ce qui constitue son essence.
L’onde sonore mobilise sur son passage toute matière, tout milieu, tout individu qu’elle traverse. Cette mise en mouvement éveille à une réalité spatiotemporelle commune, le présent. C’est en ces qualités que le son trouve sa place dans son travail plastique. C’est un élément qui par nature, stimule, invite à la présence.
Ce médium devient un prisme à travers lequel Cassandra interroge ces notions avec des propositions mêlant installations, sculptures, vidéos, performances, ...
Accompagnée par une fréquence sonore à 125,28 Hz très utilisé en sonothérapie, l’installation qu’elle propose est une invitation à exprimer sur « des pas japonais » revisités l’itinéraire de nos sensations avec les pieds nus, ces mini cartographies du corps humain pesant le poids de la gravité, la plupart du temps coupés par une semelle des reliefs, de notre relation avec la terre.
instagram : @cassandra_felgueira















Léonard Kafka se consacre principalement au travail d’images fixes issues de photographies provenant de diverses technologies et au montage d’images en mouvement issues de sources vidéos numériques et analogiques, mais aussi en un dialogue entre les supports, les médiums et les formats; des allers-retours entre analogique et numérique par le biais de machines obsolètes et d’outils modernes et l’exploitation des artefacts qui en résultent.
Léonard Kafka travaille sur la distorsion et la composition d’images fixes, de sources analogiques et numériques depuis 2008. C’est en 2015 qu’il renoue avec son intérêt envers les écrans à tubes cathodiques et le support VHS, qui le mèneront à explorer la détérioration et l’altération d’images en mouvement, par le biais de la duplication, la modulation du signal vidéo et la modification physique du média. L’installation qu’il présente est une exploration technique visant à exploiter les qualités et les propriétés sensorielles propres au tube cathodique, vidéo et audio interactive, par le biais d’un mixeur modulaire et de multiples adaptateurs, câbles et branchements, ainsi que de moyens de captations qui renvoient en boucle infinie le spectateur et son image aux écrans.
instagram : @madmetalman